Passées à l'omnicanal, beaucoup d'enseignes font le choix de ne pas dédier leur entrepôt à un canal de distribution en particulier, mais bien de livrer tous leurs clients, magasins ou particuliers, depuis un seul et même site.
Le succès du e-commerce n'est plus à démontrer et chaque année, la Fevad (la Fédération du e-comerce et de la vente à distance) annonce un taux de croissance de rêve (+14% en 2017 en France). Mais le nombre de commandes passées augmentent plus vite (+20,5%) que le chiffre d'affaires. Cela signifie que les consommateurs commandent plus souvent, mais en plus petite quantité. Pour les logisticiens, cela veut dire plus de préparation de commandes et plus de livraisons, pour un nombre égal de produits vendus.
Autre phénomène, la taille des magasins physiques se réduisant, avec pourtant des références de plus en plus nombreuses, les stocks sur les lieux de vente se réduisent. En conséquence, le réapprovisionnement doit se faire plus souvent, en plus petite quantité. De plus, les enseignes développent de plus en plus fréquemment une offre de « click and collect », avec un client qui passe commande sur Internet mais vient chercher son produit en magasin.
Qu'il s'agisse de BtoB ou de BtoC, l'ensemble de ces évolutions pousse donc de plus en plus à une gestion au colis, plutôt qu'à la palette. Les cadences augmentent en entrepôts, avec des colis de toutes tailles et de tous poids et des pics d'activité plus intenses, parfois difficiles à prévoir.
Difficile, voire suicidaire, de passer à côté de l'automatisation dans ce cas. Mais les systèmes mis en place doivent être plus que jamais polyvalents, flexibles et fiables, afin de traiter des produits allant de quelques millimètres d'épaisseur à des articles pouvant mesurer plus d'un mètre.
Étant donné les cadences exigées, le matériel doit être fiable et quand une réparation est nécessaire, cela pouvoir se faire rapidement, avec, par exemple, des composants clés du système changeables en quelques minutes seulement, par un opérateur.
