Faut-il une salle de charge pour les chariots Lithium-Ion ?

Toyota Material Handling France

Publié le 19 novembre 2021 - 3 minutes de lecture

Maintenance , Manutention , Lithium-ion

Faut-il une salle de charge pour les chariots Lithium-Ion ? | Toyota Material Handling

Les chariots électriques dotés d'une batterie au Lithium-Ion présentent de nouveaux avantages. Ces qualités sont d'autant plus importantes lorsque les conditions optimales sont réunies.

La sécurité dans les entrepôts est fondamentale. Pour la garantir, les réglementations sont nombreuses, notamment concernant les matériels de manutention. Pour autant, elles doivent évoluer avec les produits. Face au succès des chariots élévateurs Lithium-Ion, un nouveau décret a été publié pour combler un vide juridique. Jusqu’alors, une seule réglementation prévalait, celle concernant les batteries au plomb. En effet ces dernières dégageant de l’hydrogène et contenant de l’acide qui pouvait être déversé lors de leur manipulation, les sites logistiques et industriels qui en font l’usage doivent disposer d’une salle de charge adaptée, dès que le seuil de 50 kW de puissance courant continu est atteint. Ceux qui utilisaient des chariots équipés de batteries au lithium-Ion ne savaient alors pas à quel saint se vouer : fallait-il mettre en place une salle de charge même si les batteries ne dégagent pas d’hydrogène et ne contiennent pas d’acide ? Ou ne rien faire et prendre le risque de ne pas être suivi par son assureur en cas de sinistre ? En 2019, le suspense est levé grâce au travail du syndicat Evolis (ex-Cisma) auprès du ministère de l’Écologie. Le décret n°2019-1096 du 28 octobre modifie la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement, et précise les obligations pour l’usage de matériel de manutention utilisant la technologie Li-Ion. Ainsi, les prescriptions et obligations réglementant une salle de charge ne s’applique à ces engins que lorsque la puissance de charge cumulée durant la phase de recharge dépasse les 600 kW.

Comment faire le calcul ?

Pour savoir si la flotte du site atteint cette limite, il faut connaître, pour chaque chariot, le type de batterie Li-Ion utilisée, 24 ou 48 V, mais aussi le type de chargeur utilisé, 165 ou 260 A. On multiplie le nombre volts par le nombre d’ampères et on obtient la consommation électrique de chaque appareil. Le résultat permettra alors de déterminer s’il est nécessaire ou non de penser à réserver une partie de l’espace du site à la recharge des appareils. Pour parfaire son choix, il est à noter qu’une batterie au Li-Ion contient deux fois plus d’énergie qu’une batterie au plomb-acide, à volume égal. Par ailleurs, elle consomme en moyenne 30 % d’énergie en moins. Autres particularités, une batterie au Li-Ion supporte des charges d’appoint (également appelées « biberonnage »), présente une puissance constante quelle que soit le niveau de charge et dure plus longtemps qu’une batterie au plomb-acide. L’ensemble de ces caractéristiques sont à prendre en compte lors de l’évaluation de la taille de la flotte nécessaire pour soutenir l’activité du site.

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