Augmentation des prix de la manutention, effervescence du e-commerce, clients de plus en plus exigeants… Face à ces évolutions, la chaîne logistique doit fondamentalement évoluer, s’adapter, se réinventer. Si la tâche semble évidente, son application est plus complexe.
Comment prioriser mes investissements ? Quelles ressources optimiser ? Comment calculer un ROI adapté à ces évolutions ?
Ensemble, comprenons comment optimiser les ressources et réduire les coûts intra-logistiques.
Connaître ses coûts, passe par une compréhension globale des capacités de manutention de l’entreprise. Pour cela, il est indispensable de prendre en compte la gestion du stockage, l’ergonomie du matériel et de multiples autres facteurs, jusqu’à la formation des employés.
Une connaissance incomplète ou biaisée de ces critères, peut avoir des effets considérables sur la rentabilité de l’entreprise.
Pour aller plus loin, il faut prendre en compte 3 enveloppes de coûts inhérentes à l’activité :
L’homme : première source de dépense et première solution d’économie.
Investir dans l’humain, c’est lui fournir les connaissances et outils qui lui permettront de maximiser ses performances. Dans ce contexte, on va analyser 3 facteurs : la performance des outils qui leur sont confiés, l’ergonomie du matériel et la sécurité de l’environnement de travail. En découlent 5 catégories d’actions concrètes :
In fine, autant de points nécessitant un investissement plus ou moins important au préalable !
Des machines plus performantes pour faire gagner du temps opérateur
Investir dans du matériel performant, parfois plus cher, mais toujours adapté à la tâche, aura un impact positif sur le temps de manutention. In fine, cet investissement est amorti, car il améliore la productivité globale et est susceptible de générer des bénéfices, à long terme.
À l'inverse, acheter moins cher c’est souvent perdre en qualité. Du matériel moins bon, c’est moins de mouvements palettes/jour effectués et un risque d’augmenter de manière significative les frais de maintenance, de réparation en diminuant le confort du travail.
Du matériel plus fiable pour réduire les réparations : la règle des 1 euros = 10 euros
Une étude Bisham Consulting Ltd réalisée sur un panel d’entreprises industrielles ou de distribution par Toyota Material Handling Europe portant sur la corrélation entre frais de réparation et dommages périphériques en exploitation de chariots industriels a démontré le fait suivant :
Pour 1€ consacré à la réparation d’un chariot, ce sont 10€ dépensés en frais annexes. Ces frais sont difficiles à évaluer car très variables : les dégâts sur les stocks ou autres infrastructures, arrêts de travail, heures perdues en attente, pertes de production, nettoyage.
Au total, ce sont bien 11€ qui sont dépensés.
Pour mieux contrôler ces sources de coûts, nous venons de voir que l’investissement dans des machines plus performantes et plus fiables est clé.
Mais d’autres mesures simples doivent être mises en place telles que la formation et l’information du personnel, une maintenance régulière, le choix du meilleur mode de financement ou le pilotage intelligent d’outils connectés.
Autant de points que vous pouvez approfondir en consultant notre e-book « ROI en intra-logistique : comment réduire durablement vos coûts de manutention ? ».